vendredi 28 septembre 2018
mardi 25 septembre 2018
Le dragon d'or
Moi enfant, assise à une table de salon de jardin, je referme un livre en soupirant. Mon grand-père aux cheveux grisonnants est
accroupi à quelques mètres, tout occupé à fleurir l’allée de son jardin.
Lui, toujours penché sur sa terre :
— Grand-père ?
— Alors il était bien ton livre ?
— Oh oui ! Extraordinaire...
— C’est bien ça, il parle de quoi ?
— D’un magicien qui fait de la vraie magie.
— Pourquoi tu soupires alors ?
— Parce que j’aimerais bien être magicienne aussi...
— Tu peux apprendre.
— Non, grand-père, moi je te parle de la vraie magie. Par l’esprit.
Mon grand-père s’arrête de creuser la terre et me regarde en souriant.
Mon grand-père s’arrête de creuser la terre et me regarde en souriant.
— Pour faire quoi ?
— Je sais pas, bouger les choses à distance par exemple... (resoupir).
— Tu as tes mains pour ça.
— Oui mais c est pas pareil voyons.
— Comment ça c est pas pareil. C est pas ton cerveau, ton esprit qui actionne tes mains ? C est pas à toi
tes mains ?
Je le regarde étonnée, puis fixe mes mains. Étaient-elles capables de tels prodiges ?
Je le regarde étonnée, puis fixe mes mains. Étaient-elles capables de tels prodiges ?
— Alors ? m'invective t-il.
Il se repenche sur son travail du jour.
— Peut-être... Mais le magicien de mon livre lui... Il peut invoquer des
créatures invisibles pour l’aider et il peut changer les choses.
— Ah je vois... Tu veux bien me passer la pelle là sur la table Lucia ?
Je me lève, la lui donne sans entendre son « merci ». Et me rassois... lassée, ennuyée par l’univers tout entier...
Je me lève, la lui donne sans entendre son « merci ». Et me rassois... lassée, ennuyée par l’univers tout entier...
— Moi aussi je sais faire comme ton magicien tu vois.
— Hein ?
— Tu n’as pas vu ?
Intriguée !
Intriguée !
— De quoi ?
— Je change les choses. De mon esprit prolongé par mes mains, je fais bouger la
terre... De mon idée, créature invisible invoquée par mon esprit, je fais
bouger ma bouche et voilà que mes mots te font bouger toi. Magique.
Je ne dis mot et reste un moment à réfléchir à la similarité de mon magicien et de grand-père, ne saisissant pas tout, mais ayant l’étrange impression que tout ce discours est important...
Je ne dis mot et reste un moment à réfléchir à la similarité de mon magicien et de grand-père, ne saisissant pas tout, mais ayant l’étrange impression que tout ce discours est important...
Presque magique ?
— Oui ?
— Pourquoi tu jardines ?
— J ai la main verte comme on dit...
— Ah oui, ça veut dire que tu as un don pour ça alors ?
Mon grand-père s’arrête de nouveau et me regarde encore.
— Non Lucia, je n ai aucun don, j ai voulu l’avoir. J ai invoqué la plus
puissante créature invisible que je possède pour avoir ma main verte.
— Ah oui, le dragon d or ? Comme dans mon livre ?
— Oui c est ça, un dragon d or capable de me donner une main verte. Il se nomme Volonté.
lundi 24 septembre 2018
Affaires
À faire guerroyer les pères
À faire pleurer les mères
À faire crever les indigents
À faire torturer les malhonnêtes gens
La vie sait ce qu’elle a à faire
À faire battre les enfants
À faire se bourrer de médicaments
À faire s’échanger de l’argent
À faire naître des mutants
La vie sait ce qu’elle a à faire
À faire charcler l’amour
À faire du moins de ses toujours
À faire hisser Drapeaux
À faire haïr des peaux
À faire bouffer des viandes torturées
À faire des armées de préjugés
À faire des tombes de regrets
La vie sait ce qu’elle a à faire
Mon frère
Si elle ne le savait pas…
Enfer
Être heureux
Être heureux ne signifie pas ne pas souffrir... Être heureux c'est juste savoir pour quoi l 'on souffre.
L'autre que moi
L’autre que moi…
— Il écrit
— Il sait quoi à qui écrire
— Je vous le jure
— Je ne le connais pas
— L’autre que moi
— Qui ?!
— Qui a écrit ça ?
— Que je lui donne ma foi.
— Il écrit
L’autre que moi...
— Il fait ma vie
— Il fait ma vie
L’autre que moi…
— Dans le petit Guigui
— Dans le petit Guigui
L’autre que moi…
— Il veut grandir
— Il sait pour quoi souffrir
— Il veut grandir
— Il sait pour quoi souffrir
— Il sait quoi à qui écrire
L’autre qu’en moi…
Stylo à bout de doigts
Peur de rien
Et de l’encre… au bout de ses mains
Peur de rien
— Je vous le jure
— Je ne le connais pas
— L’autre que moi
Mais je veux être bien condamné
Tout entier
Pour ce qu’il a fait
J’ai de quoi l’aimer
— L’autre que moi…
— L’autre que moi…
Je suis là pour faire exister
— L’autre qu’en moi
— L’autre qu’en moi
Stylo à bout de doigts
Et de l’encre… au bout des mains
Peur de rien
Peur de rien…
— Qui ?!
— Qui a écrit ça ?
— Que je lui donne ma foi.
jeudi 20 septembre 2018
Édito 1-Day 1 : Structure d’un clair brouillard
Édito : j’adore ce mot : )
Comme dans mes vieux numéros de Casus Belli ou de Gameplay RPG et Background.
L'époque de mes premiers frissons vidéo ludiques dont chaque opus de la saga Final Fantasy fut, tous les deux ans environ, ma plus grande attente d'adolescence. Les germes de cette envie naissante en moi de raconter des histoires qui dépassent l’ordinaire sous toutes ses formes… D’un média à l’autre, de l’écran au papier, de moi à la feuille vide.
Comme dans mes vieux numéros de Casus Belli ou de Gameplay RPG et Background.
L'époque de mes premiers frissons vidéo ludiques dont chaque opus de la saga Final Fantasy fut, tous les deux ans environ, ma plus grande attente d'adolescence. Les germes de cette envie naissante en moi de raconter des histoires qui dépassent l’ordinaire sous toutes ses formes… D’un média à l’autre, de l’écran au papier, de moi à la feuille vide.
L’ÉCRITURE A TEMPS PLEIN !
Parce que j’ai deux mains, parce que je n'ai pas fait d’études de cinéma peut-être, parce que j’ai lu Bernard Werber et que, surtout, j’ai cherché
pendant sept ans dans quel livre Dieu avait mis ma mère, parce que Van Gogh vu
de notre époque a réussi sa vie (et là, tout est dit), parce que j’ai souvent
des « poèmes à chanter » dans la tête quand je me lève le matin. Parce
que l’écrit peut se pencher sur ce qui ne fait que transparaître à l’image, sur
les visages, dans les paroles, dans les actes et les non-actes, l’intérieur… Ce qui nous rassemble et nous ressemble.
Un artiste contemporain m’a dit un jour devant la perplexité
que j’affichais à la vue de l’une de ces œuvres : « L’art, ça sert à
sublimer les choses... ».
C’est ça oui, « sublimer les choses », voilà ce
que je veux faire par mon écriture, aller plus loin, plus haut, plus « profond »,
dans les abysses de nos concepts, là où l’oxygène se fait rare, tout au fond de
la mine, trouver du « jamais lu », du « jamais sorti »…
Faire comme tous les autres de mon espèce passé et à venir, décaler les regards,
nos regards, pour en faire des miroirs à nous-mêmes et à nos incomplets, tenter
de nous rendre meilleurs par de l’encre, essayer. Contrer les habitudes, les
préjugés et les automatismes humains. Défaire les masques, les facilités, les
raisons pour qu’à la fin de mes livres il n’y ait jamais de « méchants ».
Écrire, écrire une histoire, faire du grandiloquent, du
puissant, suivre mon imagination, mon opinion, ma colère et voir qu’à la
dernière page, il ne me reste plus rien d’elle… Voilà comment j’écris le plus
souvent, voilà comment je me fais volonté d’écrire, voilà comment j’aimerais
tout… Du noir à la lumière. Pour moi et surtout pour vous, j’espère : )
« Sublimer les choses pour tenter de sublimer les
gens. »
Pour ça, l'écriture à temps plein et tout ce qui rime autour avec...
Donc, un blog ! Un mec à penser à e-penser, mais
personne à e-écrire, je prends ! Pour y écrire...
Un blog : Une longue page d'accueil, un « capharn’a oim » : un édito, celui-ci, puis des poèmes de ma compo, des écrits comme des expériences littéraires... Puis, à la suite, plein de projets
d’écriture ou d'autres choses, des mots, des phrases, déchirées à mon cerveau, peut-être
un jour, ici...
Un onglet en haut : Juges et Coupables, mon truc
à moi, un amour, mon amour…
Puis plein d’autres onglets qui vont naître… Comme un enfant qui grandit, qui donne une
maison en carton à ses légo mais pas à ses playmobil. Une préférence pour abriter
ci, plutôt que ça… Un choix qui le définit lui-même !
Derrière la machine, le clavier, le ruban d’agrafes et de trous, moi,
plein de parenthèses, arrivé ici par un coup
de pied au cul (je n’avance que comme ça…).
Le tout d’un passionné, non, terme trop convenu… Un… Un
amoureux, voilà, un amoureux (non, c’est pas un gros mot…).
On part déjà du principe que je ne sais rien, mon avantage, c’est que moi je le sais…
On part déjà du principe que je ne sais rien, mon avantage, c’est que moi je le sais…
PS : Je ferais de mon mieux mais il y aura forcément des fautes ici ou là, parce que sans fautes, c’est que ça ne vit pas et moi je suis vivant...
Prends soin de toi cher découvreur. Ne pars pas trop loin et reviens vite.
De l'enfant à l'adulte
Écrit à l’ombre de mon adolescence :
« Il faut apprendre pour savoir, et désapprendre pour
comprendre… »
mercredi 19 septembre 2018
L'abri des fous
Écrire…
Du soir au matin
Peines comme chagrins
Écrire vu d’ici
Me semble condamner
L’avenir
À me venir
Et faire de mes demains
Des temps bien incertains
Mais rien n’est certain
Mais rien n’est certain
Ni ce passage
Ni ce langage
Pas même les coups
Pas même les lois
Pas même les loups
Pas même les rois
Pas même… toi
Rien n’est certain du tout.
Mettons ces mots à l’abri des fous
À l’abri des fous
mardi 18 septembre 2018
Viser la Lune !
Il me semble que, bien souvent, quand l'on saisit une pensée nous sommes comme égarés sur une plage s’efforçant de ramener aux autres la vague par les mots, par nos mots...
Pourtant, il me semble, à moi, toujours...
Que ce n'est pas l'origine de sa pensée que l' on saisit là, dans les vagues, mais sa fin, pas même son but, juste son échos ou sa mort. Une illusion de connaissance "facile" qui n'est qu'un ressac de soi-même.
Pour saisir l'origine d'une pensée, de sa pensée malveillante ou bienveillante, constructives ou destructives, il faut remonter plus haut selon moi, s'envoler...
Quel est l'origine des marées si ce n'est la Lune.
Là-haut, on trouve un début de réponse, là on trouve un reflet de soi, un fil d'intégrité à soi-même.
C'est par la Lune qu'il faut répondre, c'est par la Lune qu'il faut répondre aux questions; pas par la terre, trop dure, trop faconnable en murs, trop raisonnable, ni par la mer, trop folle, trop boursouflée par le relief sous marin.
La Lune, là-haut, inatteignable, belle, prétexte au vol pour s'élever meilleur que l'on est véritablement et faire une habitude de vie de ce "meilleur".
Viser la lune !
Elle ne supporte aucun mensonge, surtout pas les siens...
Que l'on mange à horaire fixe et nous voilà sur une plage.
Que l'on mange quand l'on a faim et nous voilà sur la Lune.
Que l'on aime quelqu’un pour ce qu'il nous apporte et nous voilà sur une plage.
Que l'on aime quelqu'un juste et seulement parce que l'on veut l'aimer et nous voilà sur la Lune.
Que l'on dise je sais où tu vas, où il va, et je connais ce "pourquoi" et l'on est sur une plage.
Que l'on dise je ne sais pas, que l'on choisisse l ignorance plutôt qu'une fausse idée qui nous donnera fausse raison, et l'on est sur la Lune.
Belle, puissante de sa propre volonté, avouant sa mortalité, son illusoire, sa possible bêtise, et donc véritablement libre.
La Lune.
Voir sa vie par la Lune change radicalement tout. Viser la Lune redessine une vie, reprogramme une âme, une destinée.
Alors que les gens de colère balancent leurs vagues furieuses à la face du monde, qu'ils fassent couler les frêles esquifs autour de leurs râles pathétiques et ignorants... Parce que oui, nous le sommes et de tout...
Elles cachent vos lunes, gens de colère, ces immenses vagues. Vos vagues, vous les pensez pensées, moi je vous le dit, elles sont larmes lunaires, celles de vos larmes.
Vous êtes en colère parce que vous voulez être en colère.
Sur la Lune, terres des peintres, des rêveurs, des penseurs, des auteurs, des amoureux, des enfants, des cosmonautes, des révoltés, des artistes mécaniciens, jardiniers, cuisiniers, assistantes sociales et que sais-je encore, de ceux qui font parce qu'ils aiment faire et c'est tout...
Sur la Lune, on voit le Big Bang au loin, mystères des mystères, insondable, tout possible, Amour.
Sur la Lune on ne limite pas son malheur, on ne l'abolit pas par ce qu'il y a autour, mais par soi-même, seulement par soi-même.
Que l'on ne me cherche pas sur une plage, car c'est que je m' y serais égarée...
Pourtant, il me semble, à moi, toujours...
Que ce n'est pas l'origine de sa pensée que l' on saisit là, dans les vagues, mais sa fin, pas même son but, juste son échos ou sa mort. Une illusion de connaissance "facile" qui n'est qu'un ressac de soi-même.
Pour saisir l'origine d'une pensée, de sa pensée malveillante ou bienveillante, constructives ou destructives, il faut remonter plus haut selon moi, s'envoler...
Quel est l'origine des marées si ce n'est la Lune.
Là-haut, on trouve un début de réponse, là on trouve un reflet de soi, un fil d'intégrité à soi-même.
C'est par la Lune qu'il faut répondre, c'est par la Lune qu'il faut répondre aux questions; pas par la terre, trop dure, trop faconnable en murs, trop raisonnable, ni par la mer, trop folle, trop boursouflée par le relief sous marin.
La Lune, là-haut, inatteignable, belle, prétexte au vol pour s'élever meilleur que l'on est véritablement et faire une habitude de vie de ce "meilleur".
Viser la lune !
Elle ne supporte aucun mensonge, surtout pas les siens...
Que l'on mange à horaire fixe et nous voilà sur une plage.
Que l'on mange quand l'on a faim et nous voilà sur la Lune.
Que l'on aime quelqu’un pour ce qu'il nous apporte et nous voilà sur une plage.
Que l'on aime quelqu'un juste et seulement parce que l'on veut l'aimer et nous voilà sur la Lune.
Que l'on dise je sais où tu vas, où il va, et je connais ce "pourquoi" et l'on est sur une plage.
Que l'on dise je ne sais pas, que l'on choisisse l ignorance plutôt qu'une fausse idée qui nous donnera fausse raison, et l'on est sur la Lune.
Belle, puissante de sa propre volonté, avouant sa mortalité, son illusoire, sa possible bêtise, et donc véritablement libre.
La Lune.
Voir sa vie par la Lune change radicalement tout. Viser la Lune redessine une vie, reprogramme une âme, une destinée.
Alors que les gens de colère balancent leurs vagues furieuses à la face du monde, qu'ils fassent couler les frêles esquifs autour de leurs râles pathétiques et ignorants... Parce que oui, nous le sommes et de tout...
Elles cachent vos lunes, gens de colère, ces immenses vagues. Vos vagues, vous les pensez pensées, moi je vous le dit, elles sont larmes lunaires, celles de vos larmes.
Vous êtes en colère parce que vous voulez être en colère.
Sur la Lune, terres des peintres, des rêveurs, des penseurs, des auteurs, des amoureux, des enfants, des cosmonautes, des révoltés, des artistes mécaniciens, jardiniers, cuisiniers, assistantes sociales et que sais-je encore, de ceux qui font parce qu'ils aiment faire et c'est tout...
Sur la Lune, on voit le Big Bang au loin, mystères des mystères, insondable, tout possible, Amour.
Sur la Lune on ne limite pas son malheur, on ne l'abolit pas par ce qu'il y a autour, mais par soi-même, seulement par soi-même.
Que l'on ne me cherche pas sur une plage, car c'est que je m' y serais égarée...
Vivre à contre ordinaire
Vivre à contre ordinaire
Ne jamais vouloir fermer les paupières
Pas même pour dormir
Pas même pour subir
Embrasser ses cauchemars…
Écouter les anges nous parler jusqu’à très tard…
Et savoir que le sommeil cassera tout de nos barrières
Vivre à contre ordinaire
N’avoir retenu de l’école
Que seulement les leçons de vol
Les leçons de vol
Au long cours…
Vivre à contre ordinaire
Rendre tout pour un peu d’air
Pour un peu d’air
Vivre à contre ordinaire
Bouffer la moindre minute
À ces chimères qui nous percutent…
Une seule vie
Une seule ! /Question… de survie
Vivre à contre ordinaire
Laisser la morale aux mortifères
Et faire de sa Volonté la première
Laisser la raison à la matière
Et faire de sa Volonté… la dernière
Vivre à contre ordinaire
Brûler les dictionnaires
Laisser la science…
À ceux qui demandent encore un sens
Pour savoir qui ou quoi aimer…
Ne demander rien
Que de vivre encore demain
Et remercier tout chaque jour
Les hauts comme les trous
Les contres comme les pours
Les manques et ses amours
Les sages pareils aux fous
Et remercier tout
De cette vie ordinaire
Extra… ordinaire
lundi 17 septembre 2018
Fond d'écran
Quand le soleil se couche
Toutes les plages se ressemblent
C’est comme si l’on regardait
La même chose ensemble
Peu importe le lointain, le près
Peu importe d’où l’on regarde
L’astre qui encore s’attarde
La même chose ensemble…
C’est comme si tout prenait la même allure
Que partout
Les voiliers avaient la même voilure
De bord en bout
De bord en bout
Le même regard
Presque tout nu
Sur la mer, dessus
De bord en bout
La même lumière
Quand vient le soir
La même lumière
Quand vient le noir
Quelqu chose manqu...
Je tourne dans mon lit, je me détourn dans mon lit, je me
retourn dans mon li plein de foi… Mes dra sont humid, colé par ma sueur.
Note d'auteur: Quelq chose manq est une esquisse d'un projet de roman qui traîne depuis longtemps déjà dans mon crâne. Un projet qui n'a pour le moment qu'une vague forme, un début, mais pas encore de fond, de trame, d'histoire, de vrais personnages. Je n'en vois pas encore les contours, le projet est ambitieux et même une imagination aussi fertile que la mienne a du mal à le conceptualiser car c'est un exercice qui enlève énormément des repères habituels aux protagonistes et est donc difficilement transposable à l'écrit... J'ai essayé ici de voir ce que cela pourrait donner. A vous de juger.
Le texte s'il voit le jour devrait s’appeler: "Oeuvre au noir". Wait and see...
Mes yeu son ouver, mes yeu son ouver, mes yeu son encor
ouver…
Quelqu chos manqu !
Voilà pourquoi je ne dor pa…
Quelqu chos manqu !
Ca ne manqué pas… j’aurai su quoi…
Mai, je ne sai plu… Quoi ?
Mes yeu son ouver, mes yeu son ouver, mes yeu son encor
ouver…
Alor je me lèv, parce que mes yeu sont ouver alor qu’il
devrai êtr fermé je croi… Oui.
Je n’aurai pa cru, j’aurai su.
Mai, je ne sai plu… Quoi ?
Je repouss mes dra et je m’assoi, puis me lèv prudement. Je
n’étai pas pruden. Là j’ai peur de me cogné. Je n’avai pa peur de me cogné.
Pourquoi ?
Quelq chos manq, oui, quelq chos manq !
J’ai faim. J’essay de sortir de ma chambr, j’essay de sortir
de ma chambr, j’essay de sortir de ma chambr, j’essay de sortir de ma chambr,
j’essay de sortir de ma chambr, j’essay de sortir de ma chambr. Je trouv la
poigné de port de cel-ci et l’action. Tout était telement plus simpl.
Sui-je donc devenu débil ?
Quelq chos manq, c’est sûr, mais quoi ? Le problem
est-il dans mon cerveau ?
J’ai peur…
Je m’arrête et me tourn vers la fenêtr, mais el n’est plu
là. El été là. J’y voyai quelq chos.
A moi ou au mond, c’est sûr, quelq chose manq…
Note d'auteur: Quelq chose manq est une esquisse d'un projet de roman qui traîne depuis longtemps déjà dans mon crâne. Un projet qui n'a pour le moment qu'une vague forme, un début, mais pas encore de fond, de trame, d'histoire, de vrais personnages. Je n'en vois pas encore les contours, le projet est ambitieux et même une imagination aussi fertile que la mienne a du mal à le conceptualiser car c'est un exercice qui enlève énormément des repères habituels aux protagonistes et est donc difficilement transposable à l'écrit... J'ai essayé ici de voir ce que cela pourrait donner. A vous de juger.
Le texte s'il voit le jour devrait s’appeler: "Oeuvre au noir". Wait and see...
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