J’ai tant réfléchi
J’ai tant refait
Mais, rien ne vaut la vie…
J’aurai voulu plus de pages
À ce grand ouvrage
Me pencher infiniment
Sur ces armées de figurants
Qui font d’un livre, un roman
Ramener encore de l’amour
Pour chacun, à chaque détour
Ne laisser personne à la ligne
Ne laisser personne à une seule passion
Ne laisser personne à une seule action
Mais quand on a un héros
Les autres deviennent de trop
Ça n’a l’air de rien
Laissaient les passants dans le décor
Ça n’a l’air de rien
Mettre des anonymes encore…
Ça n’a l’air de rien
Mais, voilà le deuil de l’écrivain
Voilà ce que l’on ne fait pas bien
Pour être lu
C’est un monde que l’on tue
Et si on n’est jamais compris
C’est bien que notre monde est trop petit
J’aurai voulu plus de pages
À ce grand ouvrage
J’ai tant réfléchi
Mais, en matière d’apprentissage…
Rien ne vaut la vie
Aucun passant n’y est fini
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